Kakuzō Okakura (1862-1913) est un érudit japonais dont les principaux ouvrages, qui portent sur la pensée asiatique et les arts traditionnels japonais, ont été rédigés en anglais car destinés, dès leur conception, à un lectorat étranger. Écrire en anglais était pour lui un moyen de renforcer la compréhension entre les peuples. Fervent défenseur du nihonga, il participa à la valorisation et la popularisation de ce genre, à une époque où tous les aspects de la société japonaise étaient occidentalisés. Le Livre du thé (1906) est sans doute son ouvrage le plus traduit et publié à travers le monde.